Je me faisais l’écho dans ces pages pas plus tard qu’avant-hier de la magnifique démonstration d’hypocrisie donnée par les « global leaders » réunis au Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier.
Et voilà qu’en l’espace de deux jours, la France porte des coups majeurs à la démocratie, à la liberté d’expression, à la liberté de pensée, à la liberté d’association, par la dissolution des Soulèvements de la Terre hier, puis par le retrait de l’agrément de l’association Anticor aujourd’hui.
Cette tentative de réduire au silence deux associations militantes est une provocation portée par un gouvernement capitalo-fasciste qui révèle petit à petit son vrai visage. Face à cette attaque, il est impératif de garder son sang-froid. Toute action coup de poing, violente, sera aussitôt discréditée par les médias complices et accélérera un peu plus l’avènement d’un état policier totalitaire.
Le COVID, les autorisations de sortie, le pass sanitaire, ont fourni à nos dirigeants un entraînement salutaire (sanitaire ?), et la technologie (reconnaissance faciale, surveillance électronique, etc.) leur procure les moyens de verrouiller complètement toute velléité d’opposition, avec l’appui des médias et la validation tacite des bourgeois qui « n’ont rien à cacher ni à se reprocher ».
L’heure est à la réflexion pour inventer une dissidence discrète, subversive, efficace. Il faut se former aux techniques de subversion technologique pour échapper au flicage et à la surveillance, inventer des codes, des signes de reconnaissance, des modes d’action qui permettent de sensibiliser les indécis et les ignorants, rallier les rieurs, sans heurter tous ceux-là qui n’attendent qu’un coup de pouce pour voter Le Pen ou Zemmour aux prochaines élections, tous ceux-là qui goûtent l’ordre et la sécurité plus que la liberté, tous ceux-là qui sont citoyens juste pour les élections, tous ceux-là qui croient qu’on ne va pas refaire le monde…